Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Association & Editions Le GANT et la PLUME - Promotion Boxe, Ecriture Culture - Vie Associative - Défense et Justice pour tous

23 juillet 2024

JEAN-PIERRE ANDRON - Mon cancer du poumon et moi

 

Mon cancer du poumon et moi

Il est apparu dans ma vie comme un tourbillon inattendu, bouleversant tout sur son passage. C’est l’histoire de ma lutte contre cette maladie que je veux partager avec vous, car j’ai pris ma maladie comme un match de boxe avec un moral d’acier. Je vais me battre pour gagner ce combat qui est et sera  le plus dur et le plus important de ma vie.

Par contre, ma femme fut très abattue, et elle  le prit très mal. Je la comprends, mais elle a ajouté : « On va se battre !  Et cela va être notre combat à tous les deux. »

Oui, le but avant tout, c’est de tout faire ensemble pour gagner ! La vie est un combat et chacun de nous se retrouve un jour ou l’autre sur le ring de l’existence face à l’adversité et aux défis qui nous paraissent tellement insurmontables.

La boxe m’a enseigné bien plus que de me battre dans un ring, elle m’a enseigné la discipline, la persévérance et la détermination.

Notre entraineur, monsieur Lacasa, nous a appris à être non seulement des boxeurs sur le ring, mais d’être avant tout des combattants dans la vie. C’était plus qu’un entraîneur, c’était un père spirituel, un grand pédagogue qui changea positivement la vie de centaines de boxeurs au cours de plus de 50 années de service du noble art.

C’est pour cela que lorsque j’ai appris mon cancer du poumon, j’étais déjà prêt à me battre, comme lorsque je boxais aux Girondins de Bordeaux au cours des années 1960.

Alors voilà, ne baissez jamais les bras, croyez à la médecine, à la volonté de votre subconscient, à votre bonne étoile, à tout ce que vous voulez qui peut vous apportez un mental de vainqueur.

Alors, enfilez vos gants et préparez-vous à monter sur le ring  de la vie et rappelez-vous que chaque combat est une opportunité pour vaincre et pour réussir. J’ai voulu ma guérison avec détermination et d’après les derniers examens mon cancer est vaincu, mes poumons sont redevenus quasiment normaux.

Je me suis lancé dans l’écriture d’un livre. Je n’ai pas l’habitude d’écrire des pages et des pages, mais j’espère que je le finirai avec le temps. C’est un autre défi ! Par contre, j’ai fait une chanson que j’ai intitulée « Les gants de l’espoir ». C’est plus court, plus percutant. Oui ! Comme un uppercut du gauche au foie !

Je vous souhaite une bonne écoute, et je vous le redis encore et encore et toujours : « Ne baissez jamais les bras… JAMAIS »

 

 

 


 

 

[1]Les gants de l’espoir

Par Jean-Pierre Andron

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, tu serres les dents.

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, toujours droit devant.

 

Tu avais 15 ans, mais c’était encore hier,

Dans cette salle, un jeune boxeur, mais déjà très fier.

Des combats pleins d’ardeur, Marcel t’a inspiré,

Dans ton âme sa voix résonnait, lorsque tes poings tremblaient.

 

Le combat a commencé, l’adrénaline est ton moteur

Un pas en avant pour ne jamais avoir peur.

Uppercut gauche, uppercut droit, Marcel va te guider,

Le combat est bien conclu, ta victoire est méritée.

 

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, tu serres les dents.

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, toujours droit devant.

 

Tu te rappelles encore de ces combats passés,

Malgré toutes ces années et ta maladie terrassée.

La vie est un combat, un noble art à chérir,

Et tout cela t’a appris qu’il ne faut jamais fuir.

 

Respect à ton entraîneur et ses leçons sur la vie,

La moralité, le courage et l’amitié aussi.

Alors, bats-toi avec ton cœur et ta hargne de vainqueur,

Gagne, gagne champion, mais toujours avec honneur.

 

C’est ton couronnement, nous sommes tous fiers de toi,

Tu as gagné ton combat.

 

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, tu serres les dents.

Boxe, frappe, danse en avant,

Gauche, droite, toujours droit devant.

 

 VIDEO

https://www.youtube.com/watch?v=hrIVuvSibxs

 

 

 

À mon fidèle ami Andron et frère de ring

Il y a bien longtemps, j’essayais de m’appliquer cette pensée de Nietzsche

 « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».

Au cours de l’année 2010, Clint Eastwood produisit le formidable film à la gloire de Mandela « INVICTUS » et j’ai connu cette autre pensée de ce grand homme qu’est Mandela :

|« Je ne perds jamais. Soit je gagne, sois j’apprends. »

Ces 2 pensées dirigent en grande partie ma vie et je fais en sorte de me les appliquer face aux coups durs qui arrivent au cours de la vie qui lorsqu’il faut faire face me ramènent au temps où j’étais boxeur avec Andron et d’autres sous la direction, l’affection et l’amour de notre cher entraîneur monsieur Lacasa.

Nelson Mandela BOXEUR !

 


 

 

 

En faisant quelques recherches, j’ai découvert que Mandela, s’il n’a pas fait de combats, était un grand amoureux et pratiquant du noble art.

Ceci explique cela et j’ai pensé que cette merveilleuse pensée : |« Je ne perds jamais. Soit je gagne, sois j’apprends » lui a été inspirée  non seulement par son héroïque combat contre la ségrégation raciale, mais aussi par la pratique assidue de la boxe.

Voici un petit résumé qui  le confirmerait :

« Mandela a commencé la boxe quand il était étudiant à l'université de Fort Hare. Il s'est mis à s'entraîner plus sérieusement pendant ses années d'études, de travail et de lutte à Johannesburg dans les années 1940 et 1950, bien qu'il ne soit pas allé jusqu'à combattre en compétition.

Et voici ce qu’il écrit au sujet de la boxe :

« La boxe est égalitaire. Sur le ring, le rang social, l'âge, la couleur de la peau, les biens... sont sans importance... Je n'ai livré aucun vrai combat depuis que je suis entré en politique. Mon intérêt principal résidait dans l'entraînement ; je trouvais que les exercices rigoureux étaient un excellent exutoire pour la tension et le stress. Après une séance d'entraînement ardue, je me sentais à la fois mentalement et physiquement plus léger. »

Cher Jean-Pierre,

Je voudrais te dire que toute ta vie sans connaître ces deux merveilleuses pensées tu les as appliquées au quotidien. Ce dernier combat contre le cancer et cette belle chanson  est la grande et courageuse leçon de vie que tu as démontrée.

Je suis fier et heureux et chanceux d’avoir un ami et frère de ring comme toi. Que le Seigneur avec ta famille te bénisse en toutes choses…

Voici pour continuer et pour ceux et celles qui liront un petit film de ta vie…

La vie de Jean-Pierre Andron
(de 1958 – 2000)

 

Andron (à droite) et Rouet

Témoignage de monsieur Lacasa

En 1956, Jean-Pierre Andron vint à la salle. Il fut mon premier boxeur à part entière, bien qu’étant sous la coupe de monsieur Lacayerie. Il reste mon préféré entre tous. Comme boxeur et homme. Ce qui m’impressionna dans ce bonhomme de 53 kilos et grand pour son poids fut sa frappe et son punch.

Il me disait qu’il n’était pas gaucher. Je soutenais le contraire. Il insistait en disant que puisqu’il écrivait de la main droite, il ne pouvait être que droitier. Seulement, à l’époque, les instituteurs obligeaient les gauchers à écrire avec la main droite.

Je pratiquais la pelote basque avec mes boxeurs parce que c’est bon pour l’uppercut et pour les réflexes. Pour lui prouver qu’il était un vrai gaucher, je l’amenais au fronton du stade. Je lui envoyais les balles sur le côté droit. Au lieu de les prendre avec la main droite, il allait les chercher avec la gauche. Alors content de moi, je lui dis :

— Tu vois bien que tu es naturellement un gaucher puisque tu vas chercher la balle avec ta main gauche. Si tu étais droitier, tu prendrais les balles avec la droite !

N’empêche que je le gardais dans sa position de garde en droitier : c’est-à-dire le poing gauche en avant. Comme c’était celui qui faisait le plus mal, les adversaires, surpris de recevoir de tels coups de massue, devaient se dire :

— S’il fait mal du gauche ; alors ce doit être pire de la droite !

De toute manière, il frappait des deux mains. Je le faisais partir en direct du gauche puis en uppercut gauche et crochet gauche. Et vlan ! La droite avec remise de l’uppercut du gauche. Ouais ! Pour son poids, il frappait terriblement fort.

Il  avait une voix très douce. Il était mince, blond, fin de visage. Pas du tout le type du boxeur, mais le gars de bonne famille. Discret, il ne s’extériorisait pas. Il ne se faisait pas copain tout de suite. Il lui fallait du temps, mais quand il donnait son amitié c’était sérieux.

On me rapporta une histoire sur lui. Andron ne l’aurait pas fait, car il n’est pas du genre vantard. Un jour, il jouait au flipper dans un bar. Un mec, le genre casseur, s’approcha. Comme il voulait prendre sa place, il le pressait de dégager au plus vite. Andron continuait à jouer comme si de rien n'était. Cela énerva le gars qui le traita de « pédé ».

Andron s’arrêta de jouer.

— Tu vas voir le pédé ce qu’il va te faire.

Il fit un pas de côté, histoire de feinter et d’un seul coup, il l’étendit à terre.

Je n’ai jamais eu de problèmes avec lui. Il lui arrivait de manquer l’entrainement. En quittant la salle et avant de rentrer à la maison, je partais chez lui.

— Oh ! Monsieur Lacasa, je n’ai pas pu venir. Je vous assure !

Sa mère était une brave femme avec qui j’ai gardé de bonnes relations !

Je me souviens d’un combat à Pau. Andron donnait une leçon de boxe à un gars d’Agen. Au moment de la décision, l’arbitre désigne son adversaire vainqueur ! Ce fut une bronca du public. Fou de rage, je saute sur le ring et je m’en prends à l’arbitre.

  Tu réalises ! Tu sais au moins à qui tu as donné la victoire ?

Hébété par les cris de la foule, et moi prêt à le bouffer, il me désigne Andron. Je lui vociférais :

— Ce n’est pas lui que tu as désigné ! C’est l’autre.

La rectification fut faite et le public se calma. La ville de Pau adorait Andron et le réclamait souvent, car il emballait le public, par son style, sa combativité et ses KO.

Il fit une trentaine de combats avec une seule défaite. En 1960, champion de Guyenne des Coqs (53 kilos) et champion interrégional, il fut battu aux points par Jean Gaston qui remporta le titre de champion de France. Ensuite, il partit au service militaire. À son retour, il vint doucement à la salle puis cessa.

En 1966, il revint. Après 3 combats, il fut champion de la Coupe Atlantique en Plume et le Club remporta la coupe. Après cette dernière victoire et ce titre, il arrêta définitivement.

Quand mes boxeurs faisaient leur combat, je le faisais avec eux en tournant autour du ring, en criant :

— Tends ton gauche ! Toi, le premier ! Tourne, tourne ! Ne te bats pas ! Double ton gauche ! Droite ! Sors de là!... Gauche, gauche… Ouais, c’est ça ; continue… c’est bien !

Tout en donnant mes instructions à mon boxeur, je faisais les gestes comme si l’adversaire de mon gars me faisait face. Autour du ring ou dans mon coin, je faisais souvent le spectacle sans m'en rendre compte, tellement je m’impliquais et je partageais les combats de mes poulains. 

Je me faisais rappeler à l’ordre par les juges et l’arbitre. Mais, c’était plus fort que moi !

Témoignage de Jean-Pierre Andron

 
 


 

 

Mon ancien camarade de club des Girondins de Bordeaux et ami Victor Ojeda a eu une bonne idée de proposer à notre cher entraineur d’écrire avec lui sa biographie. Il y a beaucoup de gens qui ne comprennent pas pourquoi on aime la boxe. Beaucoup pensent que l’on aime se faire mal. Ce n’est pas du tout cela ! On aime gagner et lorsqu’on monte sur un ring on a beaucoup de respect pour son adversaire. La boxe est un sport dur et noble. Je pense qu’il faut être monté sur un ring pour vraiment le comprendre.

Ce livre vous fera découvrir les sentiments avec les motivations des boxeurs et aimer la boxe.

À Monsieur Lacasa

Je voudrais tout d’abord m’adresser à vous Monsieur Lacasa. Je me rappelle mes débuts de boxeur aux Girondins de Bordeaux. C’était en 1957 au stade de Lescure. J’avais un tout jeune entraineur de 23 ans : vous ; monsieur Lacasa Manuel. Je peux vous dire que nous avions tous un très grand respect pour vous. Pour moi, vous étiez mon père spirituel. Un homme pour lequel j’ai eu beaucoup de considération quand je boxais. Malgré mon trac, j’avais une totale confiance en vous dans vos conseils. Vous êtes un monsieur qui a fait plusieurs champions de France. Jusqu’à un âge avancé, vous avez continué à entrainer par amour pour la boxe qui a pris une grande partie de votre vie.

C’est Jean-Pierre Andron, un de vos premiers élèves licenciés qui a mis tout son cœur pour faire cette courte déclaration. Avec tout le respect que je vous dois, recevez, monsieur Lacasa, mes amitiés sincères.

***

Maintenant, je vais faire à l’attention du livre de Monsieur Lacasa une petite biographie me concernant et en mettant en avant, mon cher entraineur. Je vais peut-être me répéter et je m'en excuse. Mais c’est tellement important pour moi.

Je suis né le 14 août 1940 à Bordeaux et j’ai commencé à boxer à l’âge de 16 ans aux Girondins de Bordeaux. Nous étions quelques boxeurs avec le mi-lourd Ben Ali, le plume Abbas, Robert Dio sans oublier mon camarade d’entrainement Manu Escudero qui était un très bon boxeur et un gentil garçon.

Nous avions un jeune moniteur, Monsieur Lacasa Manuel, un très bon entraineur respecté de tous ses boxeurs. Ensuite est arrivé Rabah Khaloufi ; 8 fois champion de France et plusieurs fois médaillé. Un très grand boxeur avec plus de 300 combats.

J’ai fait mon premier combat contre Jean-Pierre Rouet. Un combat très dur que j’ai gagné aux points à la salle Victor Hugo de Bordeaux en 1958. Jean-Pierre à l’époque faisait partie du Club de Floirac. Il se joignit aux Girondins de Bordeaux à partir, si ma mémoire est bonne, de 1960 ou 1961.

J’ai fait mon 13ième combat au casino de Pau que j’ai gagné contre Pierre Langlois qui fut finaliste au Championnat de France. Un très bon boxeur. Avant le combat, monsieur Lacasa m’avait dit :

— Si tu gagnes ce combat, ce sera formidable !

J’ai un merveilleux souvenir de ce dur combat. Je peux dire que la boxe m’a apporté que de bons souvenirs dans tous les domaines de la vie, qu’ils soient sportifs, sociaux ou professionnels.

J’ai fait une trentaine de combats avec une seule défaite devant le champion de France Jean Gaston. Un terrible frappeur. Ce jour-là, j’en ai pleuré. Pour me consoler, Gaston m’a dit :

— Tu as battu Langlois ; moi j’ai fait match nul avec lui !

C’est dire sa gentillesse à mon égard. Ce sont des moments que l’on n’oublie pas. Ensuite, j’ai arrêté la boxe à cause du service militaire. Six ans après, j’ai remis les gants en participant à la Coupe Atlantique de 1966. J’ai fait trois combats pour remporter la finale en Léger. Notre club remporta la coupe.

Mais c’était trop tard. Comme avant, je n’avais pas autant le virus de la boxe. Oui, la boxe m’a apporté  beaucoup de joie ainsi que le respect pour les boxeurs et chaque personne.

Monsieur Routis - Le Champion du monde

 

J’ai un souvenir que je chéris particulièrement et pour lequel je ressens une profonde émotion.

[2]André Routis fut un boxeur français né le 16 juillet 1900 à et mort le 16 juillet 1969. C’est assez extraordinaire qu’il soit né et décédé le même jour. Il devint champion du monde des poids Plume le 28 septembre 1928 au Madison square Garden de New York.

Il détrôna en le battant aux points à la surprise générale. Il conserva son titre le 27 mai 1929 contre Buster Brown qu’il battit par arrêt de l'arbitre au 3ième round.

Le 23 septembre 1929, il s'inclina face à . Après ce combat, il mit un terme à sa carrière qui se solda par 54 victoires, 25 défaites et 7 matchs nuls.

Monsieur Routis revint à Bordeaux. Il  acheta un bar au n°33 de la rue du Loup à Bordeaux. Après sa partie de pétanque, il venait à la salle. J’eus le grand honneur de recevoir de sa part plusieurs leçons de boxe. Il me disait souvent qu’avec ma force de frappe, je pourrais être un jour champion de France. J’adorais le raccompagner à sa résidence en voiture. Il me racontait ses combats en particulier celui où il devint champion du monde au Madison square Garden de New York.

André Routis, le champion du monde fait partie de mes plus chers souvenirs : un grand boxeur et un grand homme !

***

 

 

 

Il y a un autre souvenir que je me remémore avec émotion. Au cours de l’année 2000, mon ami et ancien adversaire Jean-Pierre Rouet qui était président du Club de Boxe de Floirac, m’appelle pour me proposer un combat lors d’une réunion de boxe qu’il organise pour le Jubilé de 2000. Je n’en revenais pas, 42 ans après notre premier combat de 1958, il me demande de remettre ça. J’acceptais et nous nous entrainâmes dur pour être à la hauteur.

Le présentateur annonça le combat du siècle. Sous les applaudissements nourris d’un public en délire, nous sommes montés sur le ring accompagnés de la musique de Rocky.

Notre ami de toujours Rabah Khaloufi avec quelques kilos en plus faisait arbitre. Nous  commençâmes doucement, mais au fil des trois rounds nous commencions à nous échauffer en retrouvant l’ardeur et la hargne de notre jeunesse.

Je dois dire qu’on nous joua un sale tour. En principe, nous devions faire 3 rounds de 2 minutes et ils annoncèrent 3 rounds de 3 minutes. À la fin du combat, nous faillîmes cracher nos poumons. Cependant, nous tînmes bon et aucun ne s’écroula.

Comme je l’ai dit, je garde que de bons souvenirs de la boxe. Ce Noble Art me procura dans la vie de l’assurance, une manière de voir la vie autrement où plutôt comme un combat qu’il faut à tout prix gagner malgré les coups qui nous tombent dessus.

J’ai fait divers métiers. Je travaillais quelques années, chez Hachette où je commençais comme vendeur au porte-à-porte puis animateur de vente d’un groupe.

Mon responsable disait :

— La vente c’est comme deux boxeurs qui s’affrontent… 

Ça tombait bien, je connaissais la question. Expliqué de cette manière, je comprenais parfaitement le principe de la vente.

Ensuite, je me lançais dans l’assurance toujours au porte-à-porte et toujours avec cet esprit de combattant. Alors que j’avais la clientèle requise pour ouvrir mon agence, je préférais prendre un bar : les « Vignerons » sur la route de Toulouse.

Ensuite, je le vendis et j'en pris un autre : le « Robinson ».

On me proposa de changer le nom. Je refusais catégoriquement. Ce nom me convenait parfaitement, car un de mes boxeurs préférés est justement le grand champion des moyens : Ray Sugar Robinson.

Là, j’inventais le « Boule Andron ». Un jeu de boules avec au centre une cible. À 15 mètres, un distributeur de boules. La boule lancée atteignait la cible et selon l’impact marquait automatiquement  un certain nombre de points. Dans le mille, c’était le maximum, au fur et à mesure que l’impact s’éloignait du centre, le nombre de points diminuait. Des champions du monde de pétanque s’essayèrent au « BouleAndron ».

Je crois pouvoir dire que dans tous les domaines de la vie, j’ai agi avec cet esprit que la boxe inculque à ceux qui la pratiquent sincèrement.

Publicité
Publicité
17 avril 2024

Maïté Decombe

 
 

Ma vie est un opéra

 

Présentation

Issue d’une famille de musiciens, père, chef d’orchestre et violon solo à 15 ans qui ne voulait pas que sa fille soit dans ce milieu. Raté ! La petite a un sacré tempérament et poursuit son idée : être une étoile dans le ciel de l’artistique.

À l’âge de 3 ans, la voilà danseuse étoile dans le groupe de Mady Pierozy, célèbre danseuse étoile de l’opéra de Paris. Ses parents voyant l’importance de la danse dans ma vie la force d’arrêter à 5 ans.

À 10 ans, la petite persiste et signe en devenant soliste au violon. Son père, grand violoniste, mais piètre professeur, la dégoute de cet instrument.

Pas du tout découragée, à 18 ans, elle rentre au conservatoire de Bordeaux en chant et comédie, et décroche 5 premiers prix aux côtés du comédien Roger Miremont, donnés par 9 directeurs de théâtre qui étaient au jury.

Elle chante dans tous les opéras de France, Belgique, Allemagne, avec de grands artistes comme Tony Poncet. Elle fait des tournées de Tichadel, en tant que meneuse de revues, avec l’obligation de faire une représentation par jour dans une ville différente.

Pendant 25 ans,  elle a parcouru la France et une partie de l’Europe, chante dans les plus grands opéras, joue avec certains des plus grands comédiens, et fait des apparitions dans plusieurs films au cinéma.

Elle nous raconte quelques-unes de ses aventures et anecdotes. Voici quelques exemples, parmi de nombreux autres, dans son livre pour vous mettre l’eau à la bouche :

– Comment un avion a été immobilisé à cause de son retard. Elle sortait de l’opéra de Monaco et chantait le soir même à Strasbourg. Elle arriva directement de scène, encore costumée et maquillée. Le commandant de bord pour la punir lui demanda de chanter, durant le vol, un extrait de Carmen a capella, devant tous les voyageurs ébahis, et enthousiastes.

– Comment elle faisait ses vocalises dans les toilettes d’un train pour un remplacement au pied levé dans La Bohème, et le contrôleur qui attendait patiemment sa sortie pour poinçonner son billet est resté sans voix en voyant une si petite femme de 46 kilos avec une voix aussi puissante : « C’est vous qui chantez comme ça ?! » Évidemment, il s’attendait à voir une plantureuse diva impressionnante !

– Comment elle s’est retrouvée dans ce qu’elle croyait être un taxi alors que c’était un forain, ralentissant devant sa maison qui gentiment la prit dans son véhicule pour lui rendre service, et qui transportait une caisse de serpents ( destinée à un cirque) qui se trouvait à côté d’elle !!!

Quand le public l’entendait, avec ce petit corps et cette voix puissante, il se demandait s’il n’y avait pas quelqu’un d’autre derrière elle pour chanter à sa place.

Dans le livre « L’opéra de ma vie », vous trouverez d’autres aventures, d'autres histoires et anecdotes, et surtout son parcours fantastique de chanteuse d’opéra… Son format vous permet de l’amener partout dans votre sac, dans votre poche à la montagne, à la mer, au métro, en train, en avion : partout ! Il est recommandé, car il est bon pour la santé, bon pour le moral, bon pour le mental… À consommer sans modération !

Quatrième de couverture

 

 

 

19 septembre 2023

GALA DE BOXE POUR PORTER L’AIDE A CEUX QUI ONT BESOIN DE SOUTIEN MATERIEL OU MORAL

                   GALA DE BOXE POUR PORTER L’AIDE A CEUX QUI ONT                                               BESOIN DE SOUTIEN MATERIEL OU MORAL        

                                              

Chère Madame, Cher Monsieur, nous venons vers vous afin d’agir contre l’exclusion, laquelle peut à tout moment concerner chacun. En effet, personne n’est à l’abri de la perte de sa dignité. Les causes, nous les connaissons, pas besoin de les décryptés, toutes ces vicissitudes sont causes de drame, de dépression, d’humiliation et de souffrance.

 

Le Gant et la Plume est une organisation libre, indépendante des financiers institutionnels. Elle est constituée, de délégués syndicaux salariés, d’avocats, de chefs d’entreprise, d’agriculteurs, de soignants et d’ouvriers animés dans un but commun, lutter contre l’exclusion matérielle ou morale. L’association  défend  toute personne devant les juridictions, civiles et répressives. Nous vous défendons devant les plus hautes juridictions nationales et internationales. Nous prions les Députés, Sénateurs  d’agir sur les lois nuisibles à la société fautive de tragédie.

 

 Nous agissons  contre  la dégradation des valeurs humaines et des dangers environnementaux.

 

Pour aller plus loin dans notre action humaniste, le Gant et la Plume envisage, avec le concours des clubs de Boxe de la nouvelle Aquitaine, d’organiser un Gala de Boxe pour la saison 2023, 2024, dont le but est de financer une structure  pour venir en aide aux personnes en situation de défaillance.

 

  • Par un protocole d’action prévoyant:

• mise à niveau, écriture, calcul ’si besoin,  cours de théâtre, soutien psychologique, deux jours de boxe par semaine dans les divers clubs de la nouvelle Aquitaine, valeur travail, dépassement de soi,  apprendre l’humilité et l’empathie.

 

Dans un but de transparence, chaque contributeur sera informé des actions d’inclusions et inviter à suivre l'utilisation de son don.

  • Participer, adhérer à ce but : C’est combattre la précarité, c’est agir contre la corruption, celle-ci s’exerce au détriment de tous, surtout envers les plus vulnérables, provoquant la colère. En prendre conscience, c’est faire  disparaître la souffrance.

 

L’éviction  humaine quelle que soit sa nature est une injustice terrible qui a pour résultat la déshumanisation de nos sociétés. D’où la nécessité de défendre plus que jamais les droits fondamentaux de l’être humain, aujourd’hui largement menacés par une idéologie mal à propos.

                                                           MERCI POUR VOTRE SOUTIEN

Bègles, le 27 juillet 2023 Le président Jean-Claude Bossuet

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Vous pouvez adresser votre don au : 32 rue Jean Pauly Bègles 33 130 par chèque à l’ordre de l’association le Gant et la Plume.

 

Les petites idées font les grandes actions pour le bien-être de l’humanité. Quand l’honnêteté  accueille l’effort sans aucun profit autre que celui de la cause à défendre, alors la chose a un sens vertueux. 

: Non ……………..                                  Prénom  ………                                                Tel……….                  

 

Adresse mail………

Chèque N°………………………….. ……………….A l’ordre du Gant et la Plume vous recevrez un reçu pour éventuellement défiscaliser.

2 août 2021

Genèse des EDITIONS G&P

 

Symbole-Justice

L’association le Gant et la Plume a été créée en octobre 2015. Avec comme objectif : « Promotion Boxe, Écriture, Culture - Vie associative- Défense et Justice pour tous. »

Le GANT et la PLUME regroupe les anciens boxeurs qui ayant vécu la passion de la boxe partagent celle de l'Écriture et œuvrent pour la boxe, la littérature, la culture, la vie associative, la défense et la justice pour tous en faveur de toute personne dans tous les domaines de la vie avec une seule devise: « UN POUR TOUS et TOUS POUR UN ».

En février 2017, elle est devenue également maison d’édition. Jusqu’à présent, il y a eu les éditions à compte d’auteur ; à compte d’éditeur. Nous voulons créer un autre type d'édition : une édition à compte associatif et participatif.

Ce type d’édition permettra aux actuels adhérents auteurs et à tous ceux qui nous rejoindront de travailler en toute liberté dans l’esprit de notre devise : « UN POUR TOUS ET TOUS POUR UN ». Cela dans un but d’aider chaque auteur à bénéficier de l’expérience et des idées du groupe dans une totale liberté.

Par exemple, nos adhérents auteurs pourront en toute liberté travailler avec d’autres maisons d’édition. 

L’objectif final est de créer un cercle vertueux plaçant au centre l’auteur, son œuvre et le lecteur.

 

Cercle vertueux getp_60

Chaque auteur aux éditions le Gant et la Plume est acteur de son projet en bénéficiant de son appui logistique et humain. Nos adhérents auteurs perçoivent intégralement les sommes récoltés. À l’égard de l’association et de la maison d’édition, ils sont tenus uniquement à payer leur adhésion (actuellement 30 € par an) et à verser des dons volontaires.

 

Enregistrer

15 avril 2021

COUR D’APPEL DE BORDEAUX - Tribunal judiciaire de Bordeaux

                                                           COUR D’APPEL DE BORDEAUX - Tribunal judiciaire de Bordeaux -                                   Chambre d’instruction

                                                                                                  Requête

N°Parquet 19189000229              

Jl CABJll l 20000007 – de MME SIMON

Audience le 1er avril 2021

                          Question prioritaire de constitutionnalité

Dans le cas où les réquisitions du procureur prospèreraient  ce qui serait préjudiciable à l’action engagée, la question de priorité de constitutionnalité s’imposerait.

 

  • la disposition législative critiquée est applicable au litige ou à la procédure, ou constitue le fondement des poursuites ;

 

La question concerne : L'abus d'autorité est l'acte d'un fonctionnaire ou d'une personne dépositaire de l’autorité publique qui outrepasse son autorité. En France, il est régit par l'article 432-1 du Code pénal.

 

"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende."

 

Attendu que Monsieur le procureur interprète l’article 432–1 dans ses réquisitions ainsi : le projet de la construction du pont Simone Veil et de ses contournements, que la décision de Bordeaux métropole de réduire le tirant de la trémie à 2,70 m alors qu’il est stipulé à  l’article R 131-1 du code de la voirie que la hauteur doit être de 4,40 ne constitue pas une violation de la loi.

 

L’association le gant et la plume considère que la  loi vise l’article R 131-1 codifié dans le code fait partie intégralement de la loi est le prolongement à l’article L 111–1 du code de la voirie routière en vue de sa réglementation.

Que l’interprétation de Monsieur le procureur a pour conséquence :

  • de négliger le préambule de la constitution de 1789 sur le principe de l’égalité du citoyen devant la loi.

Article 5 de la constitution de 1789 lequel précise :

  • la loi a pour objet de défendre ce qui est nuisible à la société ; or de violer l’article R 131–1 codifié par décret n°89-631 du 4 septembre 1989 relatif au code de la voirie routière est partie intégrante du code de la voirie routière.
  • Celui-ci a pour objet de prévenir les accidents de la route, de permettre une circulation sécurisée, fluide afin de limiter les embouteillages, et de réduire la pollution sonore ou atmosphérique.

La question posée ? Le terme ‘loi’ s’entend ‘article 432-1’ tout ce qui constitue la loi dans sa portée  générale, en effet pour le Gant et la Plume le terme ‘loi’ englobe la globalité des règles de droit opposables à tous soumis au pouvoir répressif en cas d’infraction concernant les règlements et ordonnances.

 

En effet, il ressort que tout citoyen qui méconnaît un règlement codifié dans le code de la route s’expose à des poursuites pénales. Il en va de même pour un chef d’entreprise qui ne respecte pas la réglementation du code du travail. Il en met ainsi la mise en danger de la vie d’autrui, il en est de même pour le code de l’environnement.

Par ces motifs.

Il plaira à la chambre d’instruction de déposer auprès du conseil constitutionnel la question de priorité de constitutionnalité auprès du conseil constitutionnel afin de répondre à la question posée.

                                                                                                                                                             Bègles le 31 mars 2021

                                                                                                                                                             Bossuet Jean-Claude

Publicité
Publicité
15 avril 2021

Le journal édition du mois d’avril 2021

 

Le Gant et la plume

Le journal édition du mois d’avril 2021

La justice pour ou contre légalité du citoyen devant la loi?

Le 1er avril 2021 devant la chambre d’instruction de la Cour d’Appel de Bordeaux a été appelé l'affaire concernant les trémies côté Bègles et Floirac du projet du pont Simone Veil. Les tunnels ne respectant pas la hauteur prévue au code de la voirie routière (article R  131-1) qui prévoit une hauteur de 4,30 m. L’association avec les riverains du quartier Marcel sembat de Bègles a déposé plainte à l’encontre des maîtres d’ouvrage.

Le non-respect de la réglementation de la loi a pour conséquence : l’augmentation de la pollution atmosphérique et sonore induisant la réduction de l’espérance de vie des habitants de Bordeaux, Bègles et Floirac proches de l’ouvrage, comme la pollution n’a pas de frontière tous les habitants de la métropole sont concernés.

 

Le juge d’instruction a refusé d’instruire la plainte reprenant les réquisitions du parquet considérant, "que les normes qui réglementent l’application de la loi n’est pas la ‘loi’ en conséquence aucune sanction répressive pénale ne peut être engagée à l’encontre des maîtres d’ouvrage."

 

Historique et volonté du législateur

 

L’ancien code pénal de 1810 ‘’article 319’’ réprimait dans ses dispositions le délit de forfaiture envers les personnes dépositaires de l’autorité publique n’a jamais été appliqué, dans le nouveau code pénal de 1994 le délit de forfaiture a été remplacé par article 431– 1 du code pénal celui-ci est ainsi rédigé :

 

"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende."

C’est dans ces conditions que l’association le Gant et la Plume a déposé une question de priorité de constitutionnalité (QPC). La chambre d’instruction doit répondre si elle transmet la QPC au conseil constitutionnel, par la suite l’affaire reviendra devant la chambre d’instruction sur le non-respect de la réglementation et la mise en danger de la vie d’autrui.

Sommes-nous dans un État de droit ?

‘‘Jean-Claude Bossuet a donc plaidé sur le QPC : en refusant depuis un demi-siècle d’appliquer le texte et le préambule de la constitution de 1789. Alors que le glaive et l’équité sont les racines de l’État de droit, la justice a du mal à discerner l’intérêt des mesures répressives envers lespersonnes dépositaires de l'autorité publique.

Jean-Claude Bossuet a précisé à la Cour : l’association le Gant et la Plume défend l’État de droit et l’institution judiciaire pour cela elle a déposé auprès des parlementaires des propositions de loi.

Et il a rappelé à la Cour : que la justice été décriée par nos concitoyens et qu’elle avait l’occasion dans cette affaire de redorer son blason laquelle décision concerne le concept même de ce qu’on entend de l’égalité et de la république.’’

L’EXTRAIT DE LA REQUETE QPC

L’association le gant et la plume considère que la loi et l’article L 111–1 du code de la voirie routière vise l’article R 131-1 codifié dans le Code en vue de sa réglementation fait partie intégralement est le prolongementde l’application de la loi.

Que l’interprétation du procureur a pour conséquence :

../….

 

  • de négliger le préambule de la constitution de 1789 sur le principe de l’égalité du citoyen devant la loi.

 

Article 5 de la constitution de 1789 lequel précise : la loi a pour objet de défendre ce qui est nuisible à la société ; or de violer l’article R 131–1 codifié par décret n°89-631 du 4 septembre 1989 relatif au code de la voirie routière est intégrante du code.

 

Celui-ci a pour objet de prévenir les accidents de la route, de permettre une circulation sécurisée, fluide afin de limiter les embouteillages, et de réduire la pollution sonore et atmosphérique.

 

La question posée ? Le terme ‘loi’ s’entend ‘article 432-1’ tout ce qui constitue la loi dans sa portée générale, en effet pour le Gant et la Plume le terme ‘loi’ englobe des règles de droit opposables à tous soumis au pouvoir répressif en cas d’infraction concernant les règlements et ordonnances.

 

En effet, il ressort que tout citoyen qui méconnaît un règlement codifié dans le Code de la route s’expose à des poursuites pénales. Il en va de même pour un chef d’entreprise qui ne respecte pas la réglementation du Code du travail. Il met ainsi la mise en danger de la vie d’autrui, il en est de même pour le Code de l’environnement.

 

REJOIGNEZ LE GANT ET LA PLUME

Mesdames et Messieurs nous avons besoin de votre soutien comme vous pouvez avoir besoin du nôtre. Les procédures engagées pour la défense de vos intérêts a un coût financier pour l’association le gant et la plume laquelle n’a aucune aide publique. Nous sommes les seuls en nouvelle Aquitaine à porter l'affaire devant la justice pour défendre votre santé et l’environnement.

 

Vous pouvez à tout moment avoir besoin d’être défendu et proposer des changements dans votre ville, village et quartier et prendre les devants devant un urbanisme fou ou l’écologie n'a peu d’importance face au profit.

 

Prendre les dispositions pour obtenir un renforcement de police nationale, en rapport au nombre croissant de la population sur les communes et d’autres villes : le chômage, la précarité, la banqueroute des entreprises, la pauvreté, la corruption des cols blancs, le financement d’associations bidons et le dysfonctionnement de l’État de droit sont les causes de l’insécurité. Il faut, agir sur ces éléments tout le reste est de l’agitation, stérile et inutile aux odeurs nauséabondes.

 

Aidez-nous à défendre votre santé votre sécurité car ceux qui dirigent, ceux qui décident se moquent de votre santé rappelez-vous, ils ont voté pour le démantèlement de l’hôpital Robert Piqué, la suppression de lits et de services de santé alors que la population métropolitaine augmente tous les ans de 20 000 habitants

 

La cotisation annuelle est de 30 € si vous ne souhaitez pas vous engagez vous avez cependant la possibilité de faire un don à votre convenance en nous adressant un chèque au nom du gant et la plume 32 rue Pauly à Bègles 33130 un reçu vous sera remis.

 

Légalité, la liberté, l’espérance de vie, la santé et l’abus de pouvoir des dépositaires de l’autorité se combattent par l’indépendance.

Bulletin d’adhésion

Nom, Prénom :

Adresse :

Téléphone :

Adresse mail :

Ne pas jeter sur la voie publique merci

Jean-Claude Bossuet le 10 avril 2021

15 avril 2021

PV N° 18 D’ASSEMBLEE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

PV N° 18  D’ASSEMBLEE DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GANT ET LA PLUME DU 5 FEVRIER 2021 EN VUE DE LA CONSTITUTION DU BUREAU

 

Ce samedi 5 février les membres du conseil d’administration se sont réunis aux fins d’élection des membres du bureau à la salle des fêtes de NEUVICQ, en Charente Maritime.

 

Pour les nouveaux adhérents, Mr jean Claude BOSSUET a rappelé la mission première de l’association qui est de promouvoir le goût et l’amour de la boxe et de l’écriture chez leurs adhérents.

 

Il procéde ainsi à l’analogie d'un combat de boxe avec l ‘expérience de la vie :

 

Humilité, persévérance engagement personnel, un sport qui aide à la sociabilisation des individus.

 

Le Président rappelle ainsi les valeurs morales et les missions défendues  et engagées par l’association:

 

-          Valeur morale : aider les gens et les jeunes en difficultés,

-          faciliter l’accès à la justice pour tous,

-          prise en charge et défense des intérêts des adhérents qui en font la demande ou qui en ont besoin.

 

étaient présents 

 

-          Jean Pierre ANDRON

-          Josselin GRAVA

-          Sandrine PEISSERE

-          Norbert BOUHET  vice Président , secrétaire de séance

-          Huber tine COURTIES

-          Jules RESTOINT

-          Jérôme BLAUTH

-          Philippe BOISBLEAU

-          Michel MAURICE

-          Jean-Claude BOSSUET Président

-          ALBAN CHOLLET

 

 

 

1

 

Excusés ayant donné un pouvoir

 

-          Jeanine FABRE     

-          Victor OJEDA,  trésorier

 

-          Sylvette MAURICE

-          Patrick MANTEROLLA

 

                                                        Excusée

 

-Marie Claude GABARD

 

Mr JC BOSSUET rappelle le nombre d’adhérents soit 160 dont 73 adhérents à jour de leur cotisation.

 

Le quorum pour l’élection du bureau  est atteint.

 

Puis les prétendants à une fonction au sein du bureau s’expriment :

 

Mr Jérôme BLAUTH et Mr Alban CHOLLET souhaitent une vice-présidence, Mr CHOLLET étant plus particulièrement chargé de la communication de l’association et des méthodes pour y parvenir.

 

Mr Josselin GRAVA, nommé vice-président, prend en charge la communication et souhaite s’impliquer dans les relations  relatives à la diversité et sera  en concertation avec Mr CHOLLET et Mr MANTEROLLA.

 

Mme Hubertine COURTIES revendique  une délégation à la sensibilisation de l’association au génocide actuellement en cours au Congo  et propose de prendre le relai  des gens en difficultés, le soutien  et l’aide à la réinsertion des gens désocialisés.

 

Mr Philippe BOISBLEAU revendique une délégation aux « affaires agricoles et de la campagne » telle que la désertification médicale,  sociale et administrative des campagnes et continue dans le cadre de son ancienne association à défendre les intérêts des riverains de la LGV SEA.   

 

Mme Sandrine PEIFFER  prendre en charge la délégation du « service juridique et sécurité »;

 

Mme Sylvette Maurice est nommée comme secrétaire.

 

Mr JC BOSSUET est reconduit dans ses fonctions de président, Mr Norbert BOUHET dans celle de Vice-Président avec Messieurs CHOLLET, BLAUTH, GRAVA et BOISBLEAU.

                                                                   2

Mr Victor OJEDA est reconduit dans ses fonctions de trésorier de l’association et sera secondé dans cette tâche par Mme Jeannie FABRE.

 

Mr Jules RESTOINT est reconduit dan ses fonctions de délégué de l’association en Charente Maritime, Charente et Dordogne.

 

Le n° de ce conseil d’administration est le 18 en date du 5 février 2021.

Puis Mr JC BOSSUET donne des exemples concrets d’actions menées à ce jour par l’association seule ou en concertation avec d’autres associations:

 

  • L’indemnisation des riverains de la  ligne LGV
  • La contestation de la fixation des honoraires médicaux en fonction de la situation financière du patient.(courrier joint)
  • La contestation de la suppression de l’hôpital Robert Picquet en concertation avec l’association « Droit et Santé pour tous », et le syndicat « Sud Santé »
  • Actions devant les prudhommes, actions devant les tribunaux paritaires, actions devant le tribunal correctionnel et la chambre en instruction à l’encontre de la MSA, pour escroquerie, etc…
  • Dépôt de plainte en instruction pour des salariés pour harcèlement, action visée par le code pénal.

 

La séance est levée à 13 heures.

 

 

Le Président : Jean Claude Bossuet.               La Secrétaire : Sylvette Maurice

 

 

                                                                                 

 

                                                                      

 

                       

                                                                                  3

15 avril 2021

COUR D’APPEL DE BORDEAUX - Tribunal judiciaire de Bordeaux

COUR D’APPEL DE BORDEAUX - Tribunal judiciaire de Bordeaux

                                               Chambre d’instruction

                                                                                                  Requête

N°Parquet 19189000229              

Jl CABJll l 20000007 – de MME SIMON

Audience le 1er avril 2021

                          Question prioritaire de constitutionnalité

Dans le cas où les réquisitions du procureur prospèreraient  ce qui serait préjudiciable à l’action engagée, la question de priorité de constitutionnalité s’imposerait.

 

  • la disposition législative critiquée est applicable au litige ou à la procédure, ou constitue le fondement des poursuites ;

 

La question concerne : L'abus d'autorité est l'acte d'un fonctionnaire ou d'une personne dépositaire de l’autorité publique qui outrepasse son autorité. En France, il est régit par l'article 432-1 du Code pénal.

 

"Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende."

 

Attendu que Monsieur le procureur interprète l’article 432–1 dans ses réquisitions ainsi : le projet de la construction du pont Simone Veil et de ses contournements, que la décision de Bordeaux métropole de réduire le tirant de la trémie à 2,70 m alors qu’il est stipulé à  l’article R 131-1 du code de la voirie que la hauteur doit être de 4,40 ne constitue pas une violation de la loi.

 

L’association le gant et la plume considère que la  loi vise l’article R 131-1 codifié dans le code fait partie intégralement de la loi est le prolongement à l’article L 111–1 du code de la voirie routière en vue de sa réglementation.

Que l’interprétation de Monsieur le procureur a pour conséquence :

  • de négliger le préambule de la constitution de 1789 sur le principe de l’égalité du citoyen devant la loi.

Article 5 de la constitution de 1789 lequel précise :

  • la loi a pour objet de défendre ce qui est nuisible à la société ; or de violer l’article R 131–1 codifié par décret n°89-631 du 4 septembre 1989 relatif au code de la voirie routière est partie intégrante du code de la voirie routière.
  • Celui-ci a pour objet de prévenir les accidents de la route, de permettre une circulation sécurisée, fluide afin de limiter les embouteillages, et de réduire la pollution sonore ou atmosphérique.

La question posée ? Le terme ‘loi’ s’entend ‘article 432-1’ tout ce qui constitue la loi dans sa portée  générale, en effet pour le Gant et la Plume le terme ‘loi’ englobe la globalité des règles de droit opposables à tous soumis au pouvoir répressif en cas d’infraction concernant les règlements et ordonnances.

 

En effet, il ressort que tout citoyen qui méconnaît un règlement codifié dans le code de la route s’expose à des poursuites pénales. Il en va de même pour un chef d’entreprise qui ne respecte pas la réglementation du code du travail. Il en met ainsi la mise en danger de la vie d’autrui, il en est de même pour le code de l’environnement.

Par ces motifs.

Il plaira à la chambre d’instruction de déposer auprès du conseil constitutionnel la question de priorité de constitutionnalité auprès du conseil constitutionnel afin de répondre à la question posée.

                                                                                                                                                             Bègles le 31 mars 2021

                                                                                                                                                             Bossuet Jean-Claude

12 février 2021

Francis Joret et son nouveau livre : "Itinéraire d'un éducateur"

Félicitations à notre ami  Francis Joret pour son livre Itinéraire d'un éducateur:

JORET_1909

L'Auteur :

Francis Joret est né en 1948. Éducateur sportif, il travaille dans divers centres et foyers. Retraité à Biarritz, il est arbitre de boxe. Il est l’auteur de Votre self-défense, Madam’Lascar et Out ! édités à Madagascar.

Le livre : Itinéraire d’un éducateur

Le ciel est tronçonné par les barreaux de la cellule. François ne comprend toujours pas pourquoi il est en prison.

Éducateur dans un foyer de cas sociaux, il raconte les comportements, les relations et conflits des adolescents en internat. Ballotté de cellule en cellule, il s’interroge, il interpelle.

Pour vous le procurer : Editions le Lys bleu:

https://www.lysbleueditions.com/produit/itineraire-dun-educateur/

 

 


1 février 2021

Hommage à notre camarade Serge Pérez qui nous a quitté le vendredi 29 janvier 2021

Perez01

 

 

Témoignage de notre entraineur monsieur Lacasa:

Serge Pérez (1960 -1969)

Pérez arriva à la salle au cours de l’année 59. Il travaillait avec son frère comme artisan-peintre. Un garçon extrêmement sérieux et gentil. Doté du punch, il possédait un terrible uppercut de gauche au foie et d’un droit au menton. Il gagna de nombreux combats par KO grâce à ses deux coups favoris. Le plus souvent, les boxeurs sont gentils dans la vie et des teignes sur le ring. Lui il était gentil dans les deux. Lors des combats je devais le pousser à faire mal, à ne pas lâcher son adversaire quand il avait l’avantage en concluant par une série. Il boxait en Welters. Il fut champion de Guyenne à plusieurs reprises.

Lors d’un championnat de France de 1968 en huitième de finale, il rencontra Yvon Mariolle. Perez avait le défaut d’avoir la « tête en l’air » au lieu de la garder entre les deux épaules. Son adversaire réussit à le cueillir et à l’envoyer à terre. Il perdit le combat aux points. Cette année-là, Yvon Mariolle devint le champion de France.

Perez03

Suite à l’accident de Fumel, comme je l’ai relaté, Serge ne revint pas à son niveau et ne put devenir ce qu’il promettait. Dommage ! À part la hargne, qui lui manquait, il avait tout pour devenir un champion.

Mon témoignage:

Quand j’annonçais la nouvelle à mes parents, que je voulais faire de la boxe, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. Ils me laissèrent faire pensant qu’il s’agissait d’une lubie passagère. Je ne me souviens pas comment j’atterris au Club des Girondins de Bordeaux. Je fis la connaissance de monsieur Lacasa et m’inscrivis. J’habitais à la rue des Bouviers, au milieu des quartiers de Saint-Michel, les Capucins et Sainte-Croix, à environ 5 kilomètres de la salle. Je pensais que mes parents me donneraient de l’argent pour prendre le bus. Comme ils voulaient me dégoutter, ils refusèrent. Pendant quelques mois, je faisais, trois fois par semaine, le trajet aller-retour à pied.

Un soir, Serge Perez me klaxonna :

– Où tu vas ?

– Chez moi !

– À pied !

– Ouais !

– Monte.

Il me déposa au cours Victor Hugo à 500 mètres de mon domicile. Par la suite, je l’attendais au même endroit et il m’y déposait en fin de soirée. J’aimais beaucoup Serge. Il était la gentillesse même. Un beau boxeur doté du punch. Ses uppercuts des deux mains à la face et au corps étaient terriblement efficaces et d’une grande pureté. Particulièrement, le gauche quand il touchait le foie. Il gagna de nombreux combats par KO. À cause de ma timidité, je ne me liais pas facilement. Serge devint mon premier camarade dans le Club. Il me prit sous sa coupe. Il me donnait des conseils quand je mettais les gants avec lui ou avec d’autres gars de la salle. Quand je faisais du sac, il me corrigeait.

Petit à petit, j’appris à les connaître tous : Andron le plume, Abbas le coq, Ben Ali le mi-lourd, Kaloufi le mouche...

Volà mon ami et mon grand frère, tu vas retrouver monsieur Lacasa, Kaloufi, Abbas, Kéloufi, et vous allez parler de boxe, j'en suis sûr et du bon vieux temps...

Et courage à toi Laurent... de tout coeur je suis avec toi, ainsi que tous ceux qui ont connu ton papa!

Victor Ojeda

 

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>
Association & Editions Le GANT et la PLUME -  Promotion Boxe, Ecriture Culture - Vie Associative - Défense et Justice pour tous
Publicité
Association & Editions Le GANT et la PLUME - Promotion Boxe, Ecriture Culture - Vie Associative - Défense et Justice pour tous
  • Le GANT et la PLUME regroupe les anciens boxeurs ayant vécu la passion de la boxe partagent celle de l'Ecriture et œuvrent pour la boxe, les boxeurs, toute personne dans tout domaine de la vie avec une seule devise: UN POUR TOUS et TOUS POUR UN
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives
Albums Photos
Derniers commentaires
Publicité