
Extrait de GUERNICA
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J’entrevoyais mon adversaire à l’opposé, se dirigeant vers l’autre coin, sautillant, dansant, virevoltant, levant les bras comme un vainqueur, esquissant quelques enchaînements dans le vide. Il haranguait la foule comme bateleur de foire. Castagneur du samedi soir, porte drapeau d’une minorité qui se défoule par procuration, il représentait tout ce que je n’aime pas chez un boxeur. Tout le monde n’est pas un Mohamed Ali ou un Salvador...
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