Dans les milieux de la boxeJean-Claude Bouttier est un des rares qui ne recueille que des échos favorables. L’ancien champion d’Europe des poids moyens, adversaire malheureux du grand Carlos Monzon, Jean-Claude Bouttier est devenu, après avoir mis un terme à sa carrière de boxeur, journaliste à Canal-Plus. Un consultant qui devant son micro a toujours cherché à valoriser la boxe et les boxeurs. Au début de l’année 2001, Jean-Claude Bouttier décide de s’exprimer. Il prend la parole afin d’attaquer le président de la Fédération française Guy Dubuisson. Ce dernier est un avocat réputé mais semble-t-il, il ne fait plus l’unanimité. Jean-Claude Bouttier sort de sa réserve et décide de défendre la candidature de Pierre-Louis Taillandier un architecte toulousain. Les propos de Jean-Claude Bouttier sont très nets : « Il n’est pas question pour moi de briguer une quelconque responsabilité à la F F B. Mais je tiens à ce que la boxe ait sa place dans notre pays. Je veux être fier de parler de mon sport, ne pas avoir à rougir de ce qui se passe. Or, Guy Dubuisson est en train de conduire la boxe française au précipice. C’est sans doute un bon avocat mais pour sa propre cause. Pendant son mandat, il n‘a fait que brasser des idées et il s’est contenté de promesses jamais tenues. « Une licence professionnelle coûte plus de quatre mille francs et un jeune boxeur qui passe néo-pro doit boxer à crédit. C’est scandaleux. Quant aux clubs, ils sont asphyxiés par les taxes et n’organisent pas. Les médailles obtenues à Sydney ne font qua cacher la misère. Malheureusement, Jean-Claude Bouttier n’a pas été entendu puisque en février 2001, les élections tournent à la confusion. C’est même une véritable surprise qui est enregistrée puisque le nouveau président est Dany Laurant tandis que l’ancien président Debuisson ne s’est pas représenté et que Taillandier le candidat de Bouttier n’a pas du tout été élu. La boxe n’a pas fini de tourner en rond.

Lionel HERBET