Samir Ziani pense déjà à l’Europe
Le Villeneuvois doit défendre son titre de champion de France avant la fin de l’année. Et visera bien plus grand en 2016.
Samir Ziani est remonté sur un ring. C'était jeudi dernier à Mont-de-Marsan face à Yannick Dehez. Et il est plus motivé que jamais, deux mois après avoir conservé son titre de champion de France des super-plumes dans son antre de la Myre-Mory face à Sébastien Cornu. « J'ai pris un mois de vacances au Maroc en famille et je me suis bien reposé, assure-t-il. Je ne suis pas rentré dans une salle de sport et je n'ai pas parlé de boxe ! J'ai bien rechargé les batteries et j'ai repris l'entraînement avec beaucoup de plaisir. »
Même s'il a coupé avec la boxe pendant plusieurs semaines, Samir Ziani est en forme. Et surtout, il a encore faim de victoires. Sa prochaine échéance ? « Je dois remettre en jeu mon titre de champion de France avant la fin de l'année. Cela devrait se faire à Toulouse avec mon club de Blagnac. J'attends encore de connaître mon challenger. Si la Fédération n'en désigne pas un, ce sera à moi de le trouver. »
Challenger en novembre
S'il conserve une seconde fois son titre de champion de France, Samir Ziani pourra alors viser bien plus grand en 2016. C'est à la ceinture européenne EBU des super-plumes qu'il pense à présent. Et cet objectif pourrait très vite se concrétiser. « Avec ma dernière victoire, je suis monté 3e au classement européen. Le boxeur juste devant moi va faire une demi-finale mondiale, donc je vais passer 2e européen. Et le champion en titre Romain Jacob va remettre son titre en jeu en novembre et il va l'abandonner juste après. Donc je vais être challenger. »
Le Villeneuvois pourrait ainsi avoir une opportunité sur le plan continental en mai ou juin 2016. Son principal partenaire, Philippe Ginestet le patron de Gifi, en rêve déjà. Dès le succès de son poulain mi-juin à la Myre-Mory, il envisageait déjà d'organiser ce combat dans le parc du château de Lalande à Saint-Sylvestre-sur-Lot où il vient d'ouvrir un hôtel-restaurant, le Stelsia. Un cadre qui serait incroyable pour un tel rendez-vous.
Frédéric Cormary